Slow Danse
Ils jardinent ce projet
Ce projet, développé en Loire-Atlantique, est porté par Aurore Stalin et les autres membres de l’association Slow Danse, ainsi que par un écosystème d’artistes et de partenaires.
Ce qui les motive
Au local
Fédérer et structurer la communauté artistique autour du projet pour créer un espace collectif, collaboratif de réflexion et un espace de pratique artistique.
Au global
Que les politiques culturelles des années à venir incluent la nécessité de créer et diffuser des spectacles autrement pour réduire fortement les impacts négatifs.
Leur proposition
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Révéler les enjeux environnementaux par la danse contemporaine
> Résidences en espace paysager
> Ateliers de danse contemporaine pour développer une écologie du corps permettant de changer de regard sur notre environnement quotidien
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Oeuvrer à la transition écologique du spectacle vivant, secteur à fort impact environnemental
> Accompagnement d’équipes artistiques pour l’intégration de pratiques écologiques dans la production d’un spectacle
> Inventer et essaimer des alternatives à la production de spectacles actuelle
Les belles graines déjà plantées
Résidences
> 1 résidence test
> 1 appel à résidence co-construit avec le Centre Chorégraphique National de Nantes pour une résidence danse et environnement en espace paysager
Conseil
> 1 mission de conseil auprès de la Paperie – centre National des arts de la rue et de l’espace public – et des équipes invités dans le cadre de leur présence au Jardin de tout monde à Angers
Interventions
> Plusieurs interventions pour présenter la démarche SLOW DANSE lors de journées dédiées à des projets à impacts ou réunissant des professionnels de la culture.
> 1 intervention auprès d’étudiants dans le Master 2 « Projets Culturels dans l’Espace Public » à Paris 1 – Panthéon Sorbonne.
Ce qui mijote…
Transmettre
Proposer un atelier collectif d’une 1/2 journée pour faire germer l’éco-responsabilité dans les projets culturels, spectacles en cours de création.
Approfondir
Creuser la question du rôle des géo-artistes, en tant que révélateurs d’enjeux environnementaux
Conseils aux porteurs de projet en herbe
Les conseils d’Aurore :
1/ Se faire accompagner
Ne pas hésiter à s’entourer, notamment se faire accompagner par des dispositifs tels que des incubateurs.
En 2018, j’ai suivi la formation dispensée au TU-Nantes par Latitude Créative et Prima Terra, puis j’ai eu la chance d’être accompagnée par Open Lande dans le cadre de #La Fabrique à l’automne 2018, cela m’a permis de penser le projet avec des regards extérieurs, de travailler le modèle économique, d’imaginer des activités auxquelles je n’avais pas pensé.
Aujourd’hui, je suis suivie par la Creative Factory à Nantes avec une séance de coaching tous les 2 mois, c’est précieux et ça aide à définir des objectifs et surtout à les tenir.
2/ Commencer simple pour la structure juridique
Au début opter pour une structure juridique simple de type associative qui pourra évoluer ensuite vers un fonctionnement plus collectif (SCIC, SCOP)
3/ Expérimenter
Essayer, tester, prototyper, partager pour voir si notre projet tient la route.
4/ Y croire
Monter un projet est passionnant, stimulant. Je n’aurais jamais imaginé être à cette place il y a deux ans et demi quand je suis arrivée à Nantes.
5/ S’accorder du temps pour soi
Un des points à ne pas négliger pour tenir sur la durée, ne pas oublier de s’accorder, planifier des pauses, des petites vacances de temps en temps !